La quête du moine fou (pour personnage humain uniquement)

[Ceci se passe durant la saison pendant laquelle le jeune Mouri Yatarô a disparu en quête du Moine Fou - Que les Dieux restent à l'écart !]

Le jeune bushi du clan Asahikawa arrive face au mont Asama, la montagne des moines.

Il suit la piste de ce moine fou qui serait à l'origine de l'attaque et du pillage d'un convoi d'armes Asahikawa.
Dans les marais où a eu lieu l'embuscade, il a trouvé un vieux sage qui lui conseille de visiter le monastère d'Asama.

Yatarô a traversé le pays en proie aux bêtes sauvages, aux brigands et aux seigneurs de guerre pour arriver en vue de ce hâvre de sérénité et de contemplation.



Le jeune homme ne s'est pas embarassé de son armure de guerre. Il l'a laissé en sécurité dans la maison de son clan.
Il porte un kamishimo noir usagé aux armes du clan Asahikawa serré par un obi de couleur brune sur un kimono clair simple mais de bonne facture et un hakama plissé sombre. Il est chaussé de zori usagés sur des tabi noirs.
Dans son obi, il porte ostensiblement une paire de sabres croisés dans des saya foncés au style épurée et aux sageos longs.

Malgré son jeune âge, il ne parait pas plus de 13 ans, il porte sa coiffure d'adulte, rasée sur le devant et liée sur l'arrière du crâne. Il n'est pas très grand mais son uniforme en impose et quelque chose dans son regard commande le respect.

Dans ce paysage de moyenne montagne, sous un ciel menaçant, le guerrier marche d'un pas rapide qui ne faiblit pas.
Dans une petite combe que traverse le sentier, une quinzaine de guerriers rouges, armés de yari et de naginata, entourent soudain le jeune homme.

Zanshin, c'est l'état permanent de "vigilance active" face à un danger potentiel ou déclaré. Il implique une forme d'activité mentale, sorte de concentration intense mais sans objet (une notion difficile à comprendre intellectuellement) avant (menace), pendant (combat) et même après (contrôle) l'existence de ce danger.
C'est la domination virtuelle et ininterrompue du danger jusqu'à son élimination définitive (et même un peu après : prolongement de l'attention, puis décroissance progressive de cet état d'alerte).

Les bushi qui encerclent Yatarô sont tous vétus de la même manière : il porte un kamishimo grossièrement teint d'un rouge sombre sans blason serré par un obi noir. Ils sont armés de longues armes d'hast terminées par des lames d'acier acérés. Leurs cheveux sont longs, détachés et en désordre. Leurs yeux sont noyés dans la folie.

Zanshin ne doit pas se voir. La posture (attitude physique, visible, comme état mental, invisible) doit rester impénétrable, neutre. Esprit et corps sont en alerte (éveillés, prêts à s'engager). L'esprit est vivant, mais calme. C'est l'Etre détaché, l'Ego, égoïste et aveugle, l'esprit pur libre, l'énergie fondamentale qui peut circuler sans blocage ni inhibition, pour être disponible exactement là où il faut, quand il le faut. Seul le mental libre, ne s'attendant à rien, est capable de s'attendre à tout. L'imprévisible peut alors être perçu à temps, (sans intervention de la réflexion) et déjoué.

Les guerriers rouges chargent en criant, refermant le cercle. Yatarô se fixe au centre dans une attitude inflexible et baisse les yeux. Ses mains tombent le long du corps.

Zanshin, c'est la parfaite unité corps-esprit, dans le temps et l'espace. Il suppose un esprit "droit" dans un corps "droit", une préoccupation et une recherche qui prennent naissance dans la prise de conscience du centre de l'homme, et qui se poursuivent toute une vie dans la pratique, pour déboucher sur la maîtrise du geste 'juste'.

Au dernier moment, Yatarô fait un pas de coté pour laisser passer un premier guerrier et esquiver son arme longue. Il se place à l'intérieur de sa défense et, à la vitesse d'un éclair qui déchire le ciel, le jeune bushi met la paume de la main gauche au saya de son katana et la droite sur la garde du sabre. La lame Masatoshi jaillit comme un serpent et jette sa première coupe selon un laï cursif à la gorge du malheureux. Porté par son geste, Yatarô plie la jambe, saisit le sabre à deux main, et adresse sa coupe principale au bas ventre d'un deuxième guerrier en quittant le cercle de ses adversaires. Le jeune bushi laisse dans son dos une horde de spadassins, effarés. Il essuie calmement la lame Masatoshi et la range, avec grâce, dans son fourreau.
Deux corps convulsifs s'écroulent dans une mare de sang.

Quand d'autres te blâment, ne les blâme pas. Quand d'autres sont en colère contre toi, ne le sois pas contre eux.

Yatarô attend que le guerrier le fasse entrer dans son propre cercle d'engagement, plie un genou vers l'avant pour se placer à l'intérieur de sa garde et dégaine à nouveau la lame masatoshi : première coupe paralysante du laï au bas ventre puis coupe principale sur le genou.
Le bushi rouge est stoppé dans son élan. Il lache son no-dashi qui tombe dans l'herbe. Sa jambe se sépare de sa cuisse en crachant du sang par jet abondant. Exsangue, il s'écroule à coté de Yatarô qui essuie, impavide, sa lame et rengaine.

Sanada arriva car il avait vaguement entendue parler de cete quete et il c'était dis qu'il fallait qu'il rencontre ce moine fous car peut étre que... bon enfin il voulait le voir et se dit qu'il pourrait donc se joindre a l'homme qui faisait la quéte. [dsl pour la confusion].

Sanada avit vue la scene mais n'éatait pas intervenue car il voulait voir si l'homme qu'il allait accompagner savait se battre et Sanada n'en fut pas moin surpris par la force que par la rapidité de l'homme .

-Bonjour a tous , il jeta un regard noir sur les brigants, est ce que c'est toi l'homme qui veut faire la quéte du moine fous??

sanada avait une main sur son katana mais cela ne se voyait pas *il faut etre prudant *se disait-il.

Sanada se mit a rire lorsque le sabre lui toucha la gorge puyis en geste rapide degaina son sabre tout en desarment l'adversaire dont le sabre du brigant tomba des ses mains:

-Ne pointe plus jamais ton sabre sur moi si tu tien a la vie je n'ai rien contre et fait en sorte que sa le reste !

[Edit Tsuki: Pour cause de rectification du RP.]

On répond au fou par le silence.


Yatarô écoute sans bouger.


Sur le Chemin, comme dans la vie, la sagesse n'a de valeur que si elle peut aider l'homme à vaincre un obstacle.


Yatarô, impassible, s'ébranle finalement et marche d'un pas calme mais décidé au beau milieu de la troupe des bushis rouges et poursuit sereinement son chemin, ignorant l'attroupement.


La vérité recule, mais le savant avance.


Il avance d'un pas décidé vers la montagne des moines.

Les 13 bushis survivants sont restés un moment interdits face à l'attitude du gamin. Mais soudain, ils sortent de leur stupéfaction, et leur colère ne fait que redoubler. Il charge ensemble en hurlant et en brandissant leurs armes.

[Edit Tsuki: Compilation de 3 Messages et Rectification du RP.]

Sanada eu un sourir sur les lévres

-Donc c'est la bataille que vous chercher, je ne vous ai rien fait je suis juste venue pour accompagner cet homme (montre Mouri Yatarô) pour revoir le moine fou et vous vous m'attaquez , écoutez je n'ai pas l'abitude de faire affaire avec gens de votre éspèce !

[Edit Tsuki: Rectification du RP.]

Sanada et Mouri Yataro s'échangèrent un sourir,

Sanada pivota vère la droite de sorte a se retrouver dérière son adversaire, et abaissa son sabre dans le dos du bushi rouge, l'adversaire s'éfondra.

Voyant que le combat se corsait, il prit son tanto d'une main le lanca sur un ennemie, le couteau se planta entre ses yeux et tomba plus que trois.

Le deuxiéme avait l'air d'un simplet, il courait en criant, le sabre en l'air, quand il était a coter de sanada , celui-ci se metta a genous et oupa horizontalement le corp u jeune bushi rouge,

Le troisième devait étre le plus coriace, il marchait et avait fait signe au 4ème de rester en arrière, il voulait un duel

Sanada se prépera, le bushi marcha tranquilement, la rapiditer du bushi surprit Sanda il reussit a esquiver mais son bras droit fut toucher.

Sanada roula en direction du bushi puis se releva tout en frapant de haut en bas , sa y est le troiséme était mort.

Quand au 4 ème , terrorisa, decida de s'enfuire , mais sanada le ratrapa et le tua.

Sous sa forme la plus pure, le bushidō exige de ses pratiquants qu'ils jugent efficacement le moment présent par rapport à leur propre mort, comme s'ils n'étaient déjà plus de ce monde.

Yatarô plante ses pieds dans le sol, pose la main gauche sur le saya de son katana et la droite sur la garde du sabre. Il attend qu'un bushi s'avance :

- Dari-do !

Un kiaï, un pas en avant et le premier adversaire qui entre dans son cercle de combat prend la première coupe d’un laï toujours aussi fulgurant qui entaille profondément sa hanche gauche, l’envoyant à terre.

- Kot !

La coupe principale suit immédiatement et sectionne le poignet droit d'un deuxième bushi qui s'est avancé. Le guerrier rouge tombe à genou, terrassé autant pas la douleur que par la perte définitive de son membre.

Yatarô fait un pas de coté pour se placer entre les deux blessés, laissant devant lui un défilé étroit à ses adversaires. Il lève la lame masatoshi d’une pureté étincelante au dessus de la tête. Son oeil intérieur ouvert dans toutes les directions à la fois, impressionnant de calme, le jeune guerrier de treize hivers attends.

Agir, c'est une création continue.

Yatarô se laisse entrainer dans la chute. Tête sur le coté, sabre sous le bras, il roule sur l'épaule, se rétablit sur ses pieds, retourne son sabre, pointe vers l'avant et navre le guerrier qui se trouve là. Son mouvement est parfaitement contrôlé, comme maintes fois répété. Le jeune garçon pivote sur ses pieds autour de la garde du sabre pour faire face à l'adversaire le plus âgé, retire la lame du corps comme d'un saya, sans jeter un regard au guerrier empalé, derrière lui, qui tombe à genou, un filet de sang coulant de ses lèvres.
La lame ne marque pas un temps d'arrêt et se jette à la gorge de l'adversaire le plus âgé.

Sanada un peu fatiguer par cette afrontement posa un genous a terre

-Il ne sert a rien de t'incliner je ne t'epargnerez pas , lui dis le plus grand des bandit pendant sa course.

-Je ne m'incline pas devant les chiens , je t'attend, rétorqua Sanada.

Les trois ennemie l'encerclère mais en tournant sur lui meme , Sanada coupa les trois ennemie d'un coup, un qui n'était pas mort et meme plutot coriace, lui affeca un coup , Sanada eu a peine le temp d'esquivez ce qui lui valut une plait dans le bras gauche; mais Sanada ne se laissa pas surprendre, et coupa l'ennemie au niveau de la gorge.

Une fois débarrassé des bandits, Sanada s'approcha du chef, celui-ci dégaina mais tremblait de peur, Sanada dégaina son sabre d'une rapidité impressionnante, le chef des bandit eu la main couper:

-Vas t'en chien de bandit, que je ne te vois plus sinon tu périra comme t'es frère d'armes!!!

-huuuuuuuuuug, tu me le paiera, rétorqua le bandit, puis il s'en allât.

-Est ce que sa va ?

N'ayant pas de réponse, Sanada continua la route, il voyais que Yataro le suivais.

-Pourquoi ne parle tu pas ces bandis t'on coupée la langue??

Il commencais a faire nuit, Sanda s'arreta et s'allongit:

-Sa te dirais de passe la nuit ici?? En faite, comment t'appelle-tu?

Citation :

Puis, il (lainé des spadassins) se dégage de cette garde croisée, pour lever son sabre au dessus de sa tête et tenter de l'abattre verticalement sur la tête de Mouri Yatarô.

Le jeune bushi fait à nouveau un simple pas de coté et un quart de tour. La lame de son adversaire fend le vide et entraîne derrière elle son maître déséquilibré.
Yatarô frappe. La tête de l'aîné des bushis rouges roule sur la terre du chemin, bientôt rejointe par son corps sans vie dont le cou crache des giclées d'un sang vermeil.

Yatarô pose un genou au coté du cadavre de sa dernière victime. Il incline la tête brusquement puis d’un geste vif et sûr, il essuie le fil sanglant de son katana avec un pan de la tunique rouge de son adversaire. La lame Masatoshi retrouve son fourreau avec tout le respect de son porteur.
Le jeune garçon se redresse avec agilité et regarde le dernier de ses agresseurs prendre la fuite vers Asamayama, la montagne des Moines perdue dans les nuages. Il se retourne ensuite pour faire face à son allié inattendu et s’incline respectueusement.

- Mouri Yatarô. Merci.

Sanada s'inclina de méme.

-Bon arretons-nous, qu'en dis tu?

Sanada se detourna et regarda le ciel et d'un soupir il dit:

-De la pluie s'anonce, je vais allez chercher le materiel por l'habitation.
C'est tu chassais?

Le jeune homme s'incline à nouveau poliment et dit respectueusement :

- Je dois être à la montagne des Moines cette nuit. Merci.

Yatarô se met à fouiller consciencieusement les cadavres des bushis rouges à la recherche d'un indice sur leur commanditaire. Il ne trouve rien de bien concluant si ce n'est une dizaine de koku de bronze, pas une fortune même pour des hommes, somme toute, d'extraction modeste. Il laisse l'argent sur place.
Puis il entreprend de rassembler les corps pour les incinérer cérémonieusment. Devant le brasier, il dédie une prière à ces valeureux adversaires tombés au combat.

Sanada regarda l'homme devant ces cadavre, et lui dis d'un ton très serieux comme si il avais percue quelque chose:

-Dis, tu n'as pas sentit cette aura malefiqueautour d'eux, comme....... un demon les ayant ensorceler , il se mit a rire et rajouta, non laisse je devient fous!!!

Sanada se leva s'inclina et d'une voix respectueuse reprit la parole:

-Si sela ne te dérange, je continue a t'accompagner?

Yatarô, à genou, les mains jointes devant le brasier mortuaire qui envoie sa fumée haut dans le ciel, relève la tête. Il s'incline, attrape ses sabres puis se lève avec agilité. Il replace convenablement le daï-sho dans son obi. Le soleil descend sur l'horizon.
Le jeune bushi dit respectueusement en saluant :

- Si vous le souhaitez.

Puis il se met en route d'un pas alerte vers la montagne des moines qui se dresse dans le soleil couchant.