Située à bonne distance des nuisances du centre-ville, la demeure d’Anotsu était un véritable havre de paix.
D’intérieur modeste, sans étalage d’objets superflus, on appréciait la hauteur des plafonds et les pièces spacieuses qui composaient la maison. Au centre, un petit étang de lotus rafraîchissait les murs de la bâtisse. Au salon, assis en tailleur, le maître des lieux conversait avec un invité.
"Ton thé est très bon Kage.
- Oui, Agaya mérite sa clientèle.
- Alors, dis moi, comment envisages-tu ton avenir en tant que chef de clan ?
- Merci de ta confiance Kurobo, mais pour moi rien n’est assuré.
- Quoi ? Qui peux tu craindre ? Le fils ? C’est un bon à rien, mauvais en tout, il n’a rien d’un guerrier. Pour le reste des prétendants, je ne vois pas qui pourrait t’inquièter.
- Kurobo…
- D’accord, d’accord, n’en parlons plus. Et ta petite Ayame alors, tu crois que je…
- Kurobo…"