Le Port

Hakodate est un petit port de pêcheur. Un seul et unique bateau permet de faire le lien avec l'île principale: Honshu.

Il n'y a pas d'hommes armés dans ce village, qu'une population plébienne...
Rien de bien interessant.

Sapporo

Après un voyage de plusieurs jours assez silencieux le petit groupe arriva à Hakodate dans la soirée. Ils traversèrent le village, observé par les rares villageois qui leur lançaient des regards méfiants. Une fois le tour du village fait Hiromu stoppa curieusement le groupe d'un signe de main. Il déclara :

"Avec votre autorisation chef je propose de nous séparez. Si vous n'y voyez pas d'inconvénients je propose que notre compagnon s'occupe d'acheter les vivres pour continuer le voyage et que vous vous nous cherchiez un toit pour la nuit. Je m'occupe quand à moi de nous trouvez le pécheur qui nous transportera jusqu'à Honshu."

Il tourna la tête en direction de son chef, en l'attente d'une réponse.

" Aucun problème, Renshi... "

Il se tourna vers Hikera.

" Ou devons nous nous retrouver ? "

Nombre de messages : 204 Age : 34 Date d'inscription : 25/08/2006

J'écoute les deux hommes discuter sans rien dire puis je descends du cheval bien contente de pouvoir marcher sur mes jambes.

*Je ne veux plus jamais avoir à monter sur ce genre de choses, c'est horrible, je préférais quand Hauru me portais alors que j'étais transformée c'étais quand même mieux et là je supportais même les voyages à cheval.*

Après quelques secondes d'un grand blanc je finis par me tourner vers kentâro un peu gênée.

"Euuuuuh oui bien sur je vais aller chercher de quoi continuer le voyage mais par contre je vous préviens maître, je n'ai pas d'argent je suis partie de chez moi sans rien emporter si ce n'est quelques pinceaux de l'encres et divers supports pour mes dessins, je ne souhaitais pas rester dans cette maison plus longtemps..."

" Je vois.... Aucun problème. Mais ou devons nous nous retrouver si nous nous separons ? "

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"eh bien je dois pouvoir faire quelque chose pour ça, je peux matérialiser ce que je dessine, si je dessinne un petit oiseau, il volera en ronds autour du point que vous aurez définis pour nous retrouver. Lorsque nous aurons finit nos préparatifs, il nous suffira de rejoindre l'oiseau..."

Tout en parlant je sors de quoi dessiner et attend une approbation avant de commencer mon oeuvre ou une désaprobation pour ranger tout mon matériel.

Kentâro, un peu surpris de cet étrange pouvoir, acquiesa d'un signe de tête.

" Très bien, allez-y. "

Le Renshi partit de son coté vers le port. Intérogeant les passants et les pecheurs, à la recherche d'un navigateur capable de les transporter de l'autre coté de la rive.

Kenzan reçu une réponse favorable: il n'y en avait qu'un, qui revenait justement de sa dernière traversée. On pouvait voir l'embarcation, assez grande pour accueillir une dizaine de personne, venir en direction du petit port, sur une mer calme. Cependant, pour monter dans le bateau, il y avait une queue de voyageur d'une trentaine de personne, qui semblait se bousculer pour être les premiers à bord.

Hikera, quant-à elle, trouva juste une petite échoppe, vendant tout sortes de choses, vêtements, tissus, enscens, nourriture chaude...

Quoiqu'un peu ébahis par le nombre de personnes désirant traverser, le Renshi se contenta de faire la queue. Après tout, en quoi avait il de meilleur raison de traverser que n'importe lequel de ces braves gens ? Et puis le temps ne le manquait pas, son objectif était de s'entraîner au sabre et d'apprendre de nouvelles techniques, ce qu'il pouvait très bien faire avec son chef de clan un certain temps.

Kentâro partit donc a la recherche d'un endroit ou passer la nuit. Ils'arrêta devant une petite auberge. Il entra et se diriga vers le bar.

" Un saké, SVP. Est-ce que vous auriez des chambres de libre pour passer la nuit ? "dit-il au barman.

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[HRP: désolée du retard, je ramassais des cailloux dans la Manche et j'essayais de pas m'étaler comme une m**** à cause d'algues glissantes (voyage scolaire...)]

J'execute mon dessin assez rapidement et l'oiseau s'envole lorsque je lève définitivement le pinceau de mon oeuvre. Il se met à tourner en rond tandis que je me met à faire quelques recherches dans le village jusqu'à trouver une petite échoppe. J'entre dans celle-ci et en fais rapidement le tour puis je me dirige vers le marchand et m'incline en signe de bonjour.

"Pourrais-je emporter quelques vivres et affaires afin de poursuivre mon voyage aux cotés de maitre Kentaro Uchi s'il vous plait ? Il vous paiera votre du."

[ouais Kentaro c'est toi qui paye moi je suis fauchée de toute manière et petit message perso à l'intention de tous ceux qui ne l'on pas remarqué, je m'appelle SHIZURU]

Pour Shizuru, le marchand obéit dès qu'il entend le nom de Kentâro Uchi. Il te donne son plus bel ensemble, ses meilleurs aliments non périssable, et ce que tu demandes en plus. Il te donne tellement que tu es obligée d'en refuser, si tu ne veux pas te retrouver surchargée.

En resortant, ton oiseau te signale que Kentâro, comme à son habitude, s'est réfugié dans une petite auberge avec son accolyte.
Vous vous y retrouvez tous.
L'aubergiste vous apporte trois verres de saké. Tout le monde vous regarde, ou plutot regarde Kentâro. On le reconnait, et on le respecte en silence.

Les trois compagnon de route était la, dans l'auberge. Kentâro finit d'un trait son verre de saké puis se tourna vers Hiromu.

" Alors, as-tu trouvé un navire qui puisse nous faire quitter Hakodate ? "

Silencieux, le Renshi ne répondit pas immédiatement mais reprit une gorgée de sake avant de déclarer à son chef :

"Négatif, de nombreuses personnes désirent traverser semble t-il, il vas donc nous falloir faire preuve de patience."

Il reprit une gorgée de sake tout en gardant des yeux les autres clients puis il se pencha légerement en avant pour murmura à l'adresse de ses compagnons :

"Les gens ici semblent admiratifs devant vous et notre clan, si je puis me permettre chef. Conseiller, tel n'est pas mon rôle, mais je pense que nous devrions établir plus intelligeament et plus fermement le pouvoir du clan sur l'île de Hokkaido. Nous pourions en tirer de grands avantages, du moins militaire, pour le reste je ne prefère pas exposé mon ignorance."

Après quoi il termina d'un trait son sake, silencieux et attentif.

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L'oiseau se désagrège, tombant alors en une petit flaque d'encre qui disparait rapidement du sol. Je rentre dans le bar et rejoins mes deux compagnons chargée de nombreuses choses assez diverses. Je les pose près de la table où sont servis trois sake. Je m'assoie près des deux hommes et bois mon sake assez doucement sachant que je ne tiens pas spécialement bien l'alcool.

"De mon coté le marchand que j'ai rencontré s'est montré très, euuuuh coopératif je dirais lorsqu'il a entendu votre nom maitre..."

Je continue de boire doucement puis reprends la parole.

"Je devais bien être une des seules personnes du monde à ne pas savoir à quoi vous ressembliez, j'ai l'impression que tout le monde vous connait..."

" Sur Hakodate, c'est le cas... On a entendu parler de moi et l'on m'as peut-être vu jusqu'a Kyotô, après on ne me connaît que de nom. C'est pour ca que je vais essayer de faire ce voyage plus loin que Kyoto... "

Il se tourna vers Hiromu.

" Certes, mais il y des gens comme dans le précédent village qui ne semble pas m'apprécier grandement... "

Avec déception Hiromu accepta la remarque de Uchi et regarda le plat de la table. Puis il releva son regard vers son chef et déclara avec une détermination et une ardeur qui lui était si rare, sans toutefois hausser la voix :

"Sous votre respect chef je pense qu'il y aura toujours des contestataires... il y a des fois où il faut agir. Les villages que nous avons traverser précédemment empeste la pauvretés et sont sclérosé par le manque d‘argent. Notre clan ne peut qu’accroître leur développement. Je suis certain, malgré mon ignorance, que Hokkaido doit être unifié pour prospéré et que seul la bannière du clan Asahikawa doit en être capable."

" Nous verrons cela plus-tard Hiromu... Nous ne sommes pas la pour parler de cela.... Mais c'est une idée a garder. "

Kentâro fit signe a l'aubergiste d'apporter un deuxième verre de saké.

L'aubergiste apporte trois autres tasses de saké, qu'il dispose avec précaution sur la petite table. Après un instant d'hésitation, il s'insline et adresse la parole à Kentâro.

"Uchi-san, avec tout mon respect, pourrais-je vous demander s'il est vrai qu'un Gaki terrorise votre région, car j'ai une soeur là-bas et..."

Il ne termine pas sa phrase: il a les yeux baissés et est visiblement honteux de s'adresser directement au Chef de Clan.

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Je finis finalement mon sake fière de moi lorsqu'on m'en ressert un deuxième. Je regarde la boisson d'air désespéré puis me tourne vers Kentâro lorsque l'aubergiste lui adresse la parole attendant une quelconque réponse de sa part puis finalement je prends la parole avant lui.

"Maitre s'il est vrai qu'un Gaki rode dans la région nous devrions nous assurer qu'il ne puisse faire de mal à personne. Je sais que cela viendrait retarder notre voyage mais je pense que la sécurité de votre peuple est plus importante que ce voyage. A moins que vous n'envoyiez un partie de vos hommes régler la situation ce qui nous permetttrais de continuer ce voyage et ainsi de ne pas arriver en retard pour votre rendez-vous avec l'empereur..."

L'aubergiste venait d'approcher de la table. D'un oeil confiant, Hiromu observa l'aubergiste quand, du haut de son rang de vulgaire roturier, l'aubergiste, sûrement non sans courage, osa parler au chef du clan Asahikawa. Avec un regard incrédule le Renshi écouta les paroles de l'aubergiste puis la réponse osé et ignorante de Shizuru. Kenzan la coupa :

"Vous ne connaissez rien de cette affaire femme... laissez moi la conter à cette aubergiste."

D'un geste polit de la main il invita le serveur à s'asseoir. Le roturier s'exécuta. Un long moment de silence passa où Hiromu réfléchit à son récit, les yeux baissés. D'une voix claire, et suffisamment forte pour que les autres clients puissent l'entendre, à condition d’écouter attentivement, il raconta :

"Je marchais un matin froid et hostile près des marécages qui se situent au sud de Azahikawa. C'est alors que je croisa des cavaliers du clan qui observaient les restes d'une carcasse de chariot servant normalement à exporter nos sabres à travers le pays. Le chariot était encerclé de cadavres de nos soldats, ils jonchaient le sol servant de repas aux corbeaux."

Kenzan garda le silence quelques secondes pour laissez le début du récit faire son effet, puis il reprit :

"Je vous ais parlé de cavaliers du clan Asahikawa qui étaient là mais je n’ais pas précisé qu'ils cherchaient les responsables du massacre du convoi, ce qui justifiaient leur présence. Bien entendu je me proposait de me joindre à eux, ce qu'ils acceptèrent. Ensemble nous cherchions le ou les monstres responsables d'un si sinistre massacre à pieds à travers les marécages. Notre découverte ne fit pas surprenante, mais pas moins effrayantes : un effroyable Gaki se dressait face à nous, dans toute son immondice grandeur et cruauté."

De nouveaux il laissa ses paroles faire effets. Tout le monde dans l'auberge l'écoutait et semblait avide de connaître la suite, il continua donc :

"Devant cette horreur bien réelle les soldats et moi même furent terrorisé, tous furent soit paralysé de peur sur place, soit prêt a prendre leurs jambes à leurs cou... tous sauf un des Bushi tenait encore vaillamment son sabre et tenait front à l'ennemi démoniaque. Il ne fallut pas longtemps pour que je m'aperçoivent qu'il s'agissait de l'homme qui figure à cette table : le tout puissant chef du clan Asahikawa, Kentaro Uchi !"

Alors que les clients semblaient bouches bées, de sa main le Renshi désigna son chef tout en regardant tour à tour les clients d'un air affirmatif et calme. N'importe qui, à ce moment là, ne se laissaient pas prendre par le récit aurait put remarquer un indéchiffrable et mince sourire aux lèvre de Kenzan. Ce dernier reprit son récit :

"Kentaro Uchi, du haut d'un courage sans limite, se jeta à la portée du terrible Gaki opposant son sabre, sa bravoure et son honneur face au démon ! Dans un long combat que je ne pourrais que très mal vous conter, étant donné son inimaginable grandeur, je vous dirais juste que le Gaki emporta de nombreux Bushi parmis les plus braves de nos rangs.... avant que Kentaro Uchi ne le renvoie d'où il venait grâce à un maniement du sabre inégalé !"

Il termina la phrase d'un mouvement, à la diagonale, vif du bras à travers le vide. Savourant son triomphe, Kenzan observait les gens tour à tour d'un regard confiant et triomphant.

Kentâro regardait l'aubergiste en souriant et en montrant d'un signe de tête Hiromu.

" Voila ce qui est arrivé a ce Gaki qui n'était rien d'autre qu'un homme... N'ayez crainte, cet homme ne c'est attaqué qu'a nos chariots de sabres et en aucun cas aux villageois... "

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Lorsque qu'Hromu me rembare je sens une certaines colère monter en moi, colère qui explose lorsque j'entends le mot "femme". Alors que je me lève prète à lui répondre une énorme gerbe de flames se dégage de moi ne mettant le feu heureusement qu'à ma chaise et une partie de la table. Je m'éfforce d'éteindre les flammes avant qu'elles ne se propage. Je sors alors de l'auberge sans écouter la fin du récit du bushi en essayant de calmer les flames qui parcourent mon corps pour finalement les éteindre après de longues minutes d'essais infructueux.

*Femme? Sache que je n'autorise personne à me parler sur ce ton jeune bushi et qu'il se pourrait que tu le regrettes amèrement un jour probablement pas si lointain que cela...*

Je continue de marcher dans les rues du port pour finalement aller m'asseoir en face de la mer et me rendre compte que j'ai laissé toutes mes affaires à l'intérieur de l'auberge.

*Il faudra que j'arrive à cotrôler Ses dons assez rapidement si je veux éviter les catastrophes de ce genre...*

Sous la violence du phénomène magique, les villageois présents dans l'auberge, y compris l'aubergiste, ont pris peur, et se sont coltinés en masse le plus loin possible de la jeune femme. Du coup, l'aubergiste n'a pu remercier Uchi de l'avoir aiguillé.

Devant la force apparente de Kentâro Uchi et ses hommes, tous préférèrent s'incliner, à genoux, face contre terre. Ils n'osaient pour le moment se redresser.

Les rares passant qui ont vus Shizuru à l'extérieur de l'auberge n'ont eu qu'un petit mouvement de recul face aux dernières flammes. Mais puisqu'elle les éteignait, ils ne se posèrent pas plus de questions. En observant la mer, elle note que la navire fesant la traversée revient encore une fois, et qu'il ne reste qu'un petite dizaine de personnes dans la file d'attente. La nuit commence à tomber, et le froid s'engouffre sous les vêtements.

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